mercredi 9 décembre 2009

Interlude

Et avant que l'ombre, la fête des lumières...
C'est bientôt la fin du monde à ce qui paraît. Entre le monde d'avant et celui d'après, nous sommes donc l'interlude, la transition... avant demain. "La maison brûle" de Lyon à Copenhague, alors saurons nous mobiliser assez de courage pour ne pas finir en mauvais héros de mauvais films catastrophes? Wait and See.
Mais la terre, elle, n'attend pas.
2009, interlude avant la prochaine décennie. L'horloge tourne, tourne, tourne bien trop vite. Rendez-moi mes 20 ans, j'en ferais meilleur usage, c'est promis.
La faculté, interlude aussi, derrière nous les pogs, les maîtresses d'école et les cours de récrées; devant nous, ça sera RTT et congés payées. Entre les deux, y'a pas à dire, on reste paumé.
Interlude enfin, moi aussi. No regrets. Je continue à monter les marches de l'escalier, tête la première ou parfois baissée, avec courage ou avec peur, avec ambition ou avec résignation, à grands pas ou à tâtons, parfois seul ou accompagné... Cet escalier est beaucoup trop long. L'interlude serait elle en fait permanente?
Qu'importe, le temps que la musique sera toujours présente. Que ce soit l'interlude "Avant que l'ombre..." à la Halle Tony Garnier ou "J't'emmène au vent" à L'abreuvoir... Musiciens, chanteurs, faîtes nous vibrer et faîtes nous passer la pilule... de l'interlude.

Aucun commentaire: