samedi 16 janvier 2010

Bright Star

On peut parler de l'histoire d'amour, celle d'un jeune poète romantique, John Keats et d'une jeune femme, fille aînée d'une famille bourgeoise, Fanny Brawne. On peut parler de la justesse de la réalisation de Jane Campion, à fleurs de peau mais équilibrée, bien dosée pour que le tout coule en nous doucement et gentiment... Avec parfois ceci dit quelques excès, qu'on peut attribuer à la passion d'une histoire naissante ... Et qu'on pardonne.
J'ai aimé Bright Star. J'ai aimé cette campagne Londonienne du début du 19ème siècle et le charme qu'elle inspire. J'ai aimé les plans qui sont de véritables tableaux animés et sonores. Les deux sens requis pour le cinéma y sont agréablement stimulés.
J'ai aimé les tissus, ceux des costumes, ceux des rideaux voilés ou ceux travaillés par la jeune Fanny. J'ai aimé les mots et les lettres échangés. J'ai aimé les sons de papiers, les sons de parquets. J'ai aimé la langue de Shakespeare, belle et articulée. J'ai aimé les objets et le mobilier. J'ai aimé la végétation, fleurs, prairies, forêts et arbres fruitiers..
Bright Star, c'est beau mais c'est aussi un drame.
Alors forcement, ça finit mal.
Je me suis retourné et j'ai été touché par deux trois visages, de tout âge, dévastés et peinés, laissant coulé l'eau de leurs yeux.
Moi j'ai rien lâché, même pas un peu.
C'est par ce que je suis autant C.R.A.Z.Y. qu'Invictus.
J'ai aimé Bright Star.

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